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Institut culturel italien de Tunis : Carthage au-delà du mythe
Kapitalis di mercoledì 12 maggio 2021
L’Institut culturel italien de Tunis organise, mardi 18 mai à 11h00, une rencontre autour du thème «Cartagine oltre il mito, prima e dopo il 146 a.C.» (Carthage au-delà du mythe – avant et après 146 av. C.), en direct Facebook Live



L’Institut culturel italien de Tunis organise, mardi 18 mai à 11h00, une rencontre autour du thème «Cartagine oltre il mito, prima e dopo il 146 a.C.» (Carthage au-delà du mythe – avant et après 146 av. C.), en direct Facebook Live sur la page Facebook de l’Institut.

Participent à la rencontre le Professeur Giovanni Di Stefano, auteur du livre “Cartagine oltre il mito – prima e dopo il 146 a. C.”, publié par Oltre Edizioni, Collana Passato remoto (2020), et le professeur Massimo Cultraro, auteur d’une introduction magistrale de l’œuvre.
La conférence, organisée par Diletta D’Ascia, sera introduite par le professeur Attilio Mastino, fondateur et président de la Scuola Archeologica Italiana à Carthage.
Treize épisodes et un appendice pour raconter la ville la plus ancienne d’Occident; Di Stefano démarre du mythe pour arriver au-delà du mythe et, en faisant ça, il nous fait revivre la quotidienneté des habitants de la ville de Carthage. C’est grâce au dialogue entre ces deux remarquables archéologues et grâce aux mots du Professeur Mastino que nous serons transférés au milieu de la ville qui fut la reine de la Méditerranée et la capitale de l’Afrique romaine.
Le Professeur Di Stefano, qui a effectué des recherches et des fouilles archéologiques à Carthage, dans ce texte, arrive, en démarrant du mythe évoqué en littérature ainsi qu’au cinéma, à nous faire connaître la vie quotidienne de Carthage, la religion, la culture, mais aussi l’urbanisme et la structure architecturale de la ville et de son empire sur le continent et sur la mer.
À travers l’imaginaire du mythe et le conte de fées de la fondation de la /«ville nouvelle»/, Di Stefano ouvre le regard des lecteurs à une nouvelle vision en nous transportant, par exemple, dans les maisons des Carthaginois du IVe siècle avec les magasins, les moulins, les habitations des élites et leurs magnifiques fontaines et stibadia, où on recevait les invités.
La Carthage que nous est proposée est celle où on vénérait les déesses grecques-méditerranéennes, où on trouve les statues votives de la fertilité, mais c’est aussi la ville du commerce par terre et par mer, la Rome d’Afrique et l’emblème de nouvelles élites africaines.
L’image qui se dégage est celle d’une ville imposante, forte, majestueuse comme Didon, reine de Carthage, une image qui ondoie entre mythe et histoire.
Giovanni Di Stefano est archéologue, Professeur en Archéologie de la Méditerranée de l’Antiquité tardive à l’Université de la Calabre et à l’Université de Rome Tor Vergata.
Massimo Cultraro est archéologue, directeur de recherche auprès le Consiglio Nazionale delle Ricerche (Catania-ISPC), professeur en archéologie Egea à l’Université de Palermo.
Attilio Mastino, professeur d’histoire romaine à Sassari, fondateur et président de la Scuola Archeologica Italiana à Carthage.


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Kapitalis - mercoledì 12 maggio 2021
L’Institut culturel italien de Tunis organise, mardi 18 mai à 11h00, une rencontre autour du thème «Cartagine oltre il mito, prima e dopo il 146 a.C.» (Carthage au-delà du mythe – avant et après 146 av. C.), en direct Facebook Live



L’Institut culturel italien de Tunis organise, mardi 18 mai à 11h00, une rencontre autour du thème «Cartagine oltre il mito, prima e dopo il 146 a.C.» (Carthage au-delà du mythe – avant et après 146 av. C.), en direct Facebook Live sur la page Facebook de l’Institut.

Participent à la rencontre le Professeur Giovanni Di Stefano, auteur du livre “Cartagine oltre il mito – prima e dopo il 146 a. C.”, publié par Oltre Edizioni, Collana Passato remoto (2020), et le professeur Massimo Cultraro, auteur d’une introduction magistrale de l’œuvre.
La conférence, organisée par Diletta D’Ascia, sera introduite par le professeur Attilio Mastino, fondateur et président de la Scuola Archeologica Italiana à Carthage.
Treize épisodes et un appendice pour raconter la ville la plus ancienne d’Occident; Di Stefano démarre du mythe pour arriver au-delà du mythe et, en faisant ça, il nous fait revivre la quotidienneté des habitants de la ville de Carthage. C’est grâce au dialogue entre ces deux remarquables archéologues et grâce aux mots du Professeur Mastino que nous serons transférés au milieu de la ville qui fut la reine de la Méditerranée et la capitale de l’Afrique romaine.
Le Professeur Di Stefano, qui a effectué des recherches et des fouilles archéologiques à Carthage, dans ce texte, arrive, en démarrant du mythe évoqué en littérature ainsi qu’au cinéma, à nous faire connaître la vie quotidienne de Carthage, la religion, la culture, mais aussi l’urbanisme et la structure architecturale de la ville et de son empire sur le continent et sur la mer.
À travers l’imaginaire du mythe et le conte de fées de la fondation de la /«ville nouvelle»/, Di Stefano ouvre le regard des lecteurs à une nouvelle vision en nous transportant, par exemple, dans les maisons des Carthaginois du IVe siècle avec les magasins, les moulins, les habitations des élites et leurs magnifiques fontaines et stibadia, où on recevait les invités.
La Carthage que nous est proposée est celle où on vénérait les déesses grecques-méditerranéennes, où on trouve les statues votives de la fertilité, mais c’est aussi la ville du commerce par terre et par mer, la Rome d’Afrique et l’emblème de nouvelles élites africaines.
L’image qui se dégage est celle d’une ville imposante, forte, majestueuse comme Didon, reine de Carthage, une image qui ondoie entre mythe et histoire.
Giovanni Di Stefano est archéologue, Professeur en Archéologie de la Méditerranée de l’Antiquité tardive à l’Université de la Calabre et à l’Université de Rome Tor Vergata.
Massimo Cultraro est archéologue, directeur de recherche auprès le Consiglio Nazionale delle Ricerche (Catania-ISPC), professeur en archéologie Egea à l’Université de Palermo.
Attilio Mastino, professeur d’histoire romaine à Sassari, fondateur et président de la Scuola Archeologica Italiana à Carthage.


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01/09/2024

L'intervista a Carla Boroni

Se la cultura di questa città fosse un palazzo, lei sarebbe una delle colonne.
Professoressa e scrittrice, docente e saggista, Carla Boroni si spende da una vita fra libri e università, progetti e istituzioni. Spirito libero e pensiero indipendente, non per questo ha evitato di cimentarsi in avventure strutturate che comportano gioco di squadra e visione di prospettiva: laureata in pedagogia e in lettere, professore associato alla cattedra di letteratura italiana contemporanea (scienze della formazione) all’Università Cattolica nonché membro del Dipartimento di Italianistica e Comparatistica dell’Università Cattolica del Sacro Cuore, ha pubblicato articoli per riviste di critica letteraria e volumi che vanno da Ungaretti alle favole, dalla Storia alle ricette in salsa bresciana, variando registri espressivi e spaziando sempre.
Non a caso Fondazione Civiltà Bresciana non ha esitato a confermarla alla presidenza del suo Comitato Scientifico.
«Sono grata a presidente e vice presidente, Mario Gorlani e Laura Cottarelli - dice Carla Boroni -. Hanno creduto in me e insieme abbiamo formato questo comitato scientifico di persone che si danno molto da fare, ognuno nell’ambito della propria disciplina. Con loro è un piacere andare avanti, procedere lungo la strada intrapresa che ci ha già dato soddisfazioni. Con impegno ed entusiasmo immutati, anzi rinnovati».

Il Cda di Fcb ha riconosciuto il lavoro svolto a partire dalle pubblicazioni artistiche e architettoniche al Fondo Caprioli in avanzato stato di lavoro storico archivistico, da «Maggio di gusto» (sulle tradizioni culinarie nel bresciano), alla toponomastica, dal Centro Aleni sempre più internazionale alle mostre in sinergia con le province limitrofe, al riconoscimento della Rivista della Fondazione nella Classe A di molte discipline universitarie.
Attraverso una brescianità d’eccellenza e mai localistica siamo riusciti a coinvolgere le Università ma anche Accademie e Conservatori non solo cittadini, non trascurando quell’approccio pop che tanto fu caro al fondatore monsignor Antonio Fappani, con cui io e Sergio Onger iniziammo svolgendo un ruolo da direttori. Conferenze e iniziative, eventi e restauri, mostre e incontri, convenzioni e pubblicazioni: tanto è stato fatto, tanto ancora resta da fare.

Cosa vuole e può rappresentare Fondazione Civiltà Bresciana?
Tanti pensano che sia questo e stop, Civiltà Bresciana come indica il nome. In realtà noi a partire, non dico da Foscolo, ma da Tartaglia, Arici e Veronica Gambara, tutti grandi intellettuali che hanno lavorato per la città incidendo in profondità, cerchiamo di radicare al meglio i nostri riferimenti culturali. Dopodiché ci siamo aperti a Brescia senza remore.

Com’è composta la squadra?
Possiamo contare su tante competenze di rilievo. Marida Brignani, architetta e storica, si occupa di toponomastica. Gianfranco Cretti, ingegnere e storico cinese, del Centro GIulio Aleni. Massimo De Paoli, figlio del grande bomber del Brescia Calcio, storico dell’architettura, fa capo all’Università Statale di Brescia come Fiorella Frisoni, storica dell’arte, a quella di Milano. Licia Mari, musicologa, è attiva con l’Università Cattolica di Brescia come Simona Greguzzo con la Statale di Pavia quanto a storia moderna. Leonardo Leo, già direttore dell’Archivio di Stato, si occupa del Fondo Caprioli. L’esperto di enogastronomia è Gianmichele Portieri, giornalista e storico come Massimo Tedeschi, direttore della rivista della Fondazione. Massimo Lanzini, pure giornalista, specialista di dialetto e dialetti, prende il posto dell’indimenticabile Costanzo Gatta nel «Concorso dialettale» relativo ai Santi Faustino e Giovita.

Cosa c’è all’orizzonte adesso?
La priorità, in generale, è precisamente una: vogliamo dare alla brescianità un’allure di ampio respiro.
Al di là dell’anno da Capitale della Cultura, ad ampio raggio è in atto da tempo una rivalutazione, una ridefinizione della cultura di Brescia.
Io appartengo a una generazione che a scuola non poteva parlare in dialetto. Sono cresciuta a Berzo Demo e traducevo dal dialetto per esprimermi regolarmente in italiano. Mentre il dialetto a scuola era scartato, tuttavia, i poeti dialettali sono cresciuti enormemente, a partire da Pier Paolo Pasolini con le sue poesie a Casarsa.

Tanti anni di insegnamento: come sono cambiati gli studenti di generazione in generazione?
Checché se ne dica per me i ragazzi non sono cambiati tanto, anzi, non sono cambiati affatto. Sono quelli di sempre: se sentono che tu insegnante sei aperta nei loro confronti e li capisci davvero, ti seguono e la loro stima ti gratifica ogni giorno. Sono contentissima.

La chiave è l’apertura mentale?
Sì, sempre. Io vengo da un mondo cattolico privo di paraocchi, il mondo di don Fappani. Per esempio abbiamo fatto un libro con Michele Busi sui cattolici e la Strage: gravitiamo costantemente in un’area in cui non bisogna esitare a mettersi in discussione. Nel nostro Comitato Scientifico siamo tutti liberi battitori. Alla fine quello che conta è la preparazione, lo spessore.

Discorso logico ma controcorrente, nell’epoca di TikTok e della soglia di attenzione pari a un battito di ciglia.
Vero. All’università quando devo spiegare una poetica agli studenti propongo degli hashtag: #Foscolo, #illusioni, #disillusioni... Mi muovo sapendo di rivolgermi a chi è abituato a ragionare e ad esprimersi in 50 parole. Poi magari vengono interrogati e sanno tutto, ma devono partire da lì. I tempi cambiano e oggi funziona così.

Oggi a che punto è la Civiltà Bresciana, estendendo il concetto al di là della Fondazione?
Brescia ha sempre dovuto lottare, correre in salita, con la sua provincia così vasta e mutata nei secoli. Storia di dominazioni e resistenze, di slanci e prove d’ingegno. Adesso nella nostra Fondazione abbiamo persone di Cremona e Mantova, ci stiamo allargando, aprendo alle novità anche in questo senso. Così si può diventare meno Milano-centrici. Fieri delle nostre radici, ma senza paura di cambiare. Per crescere in un mondo che evolve rimanendo popolari. Per preservare la nostra cultura con lo sguardo proteso al futuro, sapendo che Brescia ha una grande qualità: può contare su una trasversalità di fondo a livello di rapporti intrecciati di stima che prescindono da ogni forma di appartenenza politica. Convergenze parallele virtuose che contribuiscono ad un gioco di squadra allargato.

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